La frénectomie : la solution pour un frein labial trop court

En terme médical, le mot « frein court» désigne un petit muscle recouvert d’une membrane muqueuse. C’est ce petit muscle qui relie les lèvres ou la langue avec les os de mâchoires. Il y a 7 freins sur le corps humain mais ce nombre peut varier d’une personne à une autre. Il en est de même pour la forme et la position du frein. Les freins sont chargés de maintenir une harmonie entre les lèvres ou la langue avec la croissance des os de la bouche au cours du développement fœtal. Ces freins peuvent présenter des anomalies qu’il faut résoudre pour éviter les problèmes d’élocution entre autres.

Ce qu’il faut savoir sur le frein trop court labial

Le frein labial est le frein trop court de la lèvre supérieure. Le frein de la langue compte à lui s’appelle le frein lingual. Dans certains cas, ce frein montre la présence d’un espace inter-dentaire entre les incisives supérieures nous explique le Dre Katherine Nguyen dentiste à laval . Si cela est nécessaire, les spécialistes chargés de la santé bucco-dentaire recommandent de le couper. Ainsi, il faut faire appel à l’orthodontie pour résoudre les problèmes dentaires avant de procéder à la frénectomie. De cette manière, la formation de tissu cicatriciel entre les dents sera évitée. Dans le cas contraire, cela peut provoquer une réouverture de l’espace préalablement fermé.

La frénectomie supérieure

Dans certains cas, une frénectomie (frein court) entre les incisives centrales supérieures peut être conseillée à des enfants en bas âge. En effet, ce sera appliqué s’il y a un diastème central qui est provoqué par la présence d’un frein labial. Ainsi, la frénectomie consistera à couper le frein labial avant de procéder aux corrections orthodontiques. La fermeture de l’espace pourra se faire plus facilement grâce à des appareils orthodontiques. Aussi, il ne faut jamais oublier qu’un espace qui se trouve entre les dents centrales permanentes est tout à fait normal si les canines permanentes ne sont pas encore sorties. Par ailleurs, il se peut que la frénectomie soit à l’origine du tissu cicatriciel qui empêche la fermeture normale et naturelle du diastème au moment de l’éruption des canines. Bref, si on envisage une frénectomie de la lèvre supérieure alors qu’il y a un cas de diastème important, il est préférable d’attendre que les canines supérieures sortent. Il faut aussi attendre la fin des corrections orthodontiques avant de procéder à la frénectomie.

Frénectomie et diastème important

Pour procéder à une frénectomie de manière classique, il faut effectuer une ablation de la papille incisive. C’est cette intervention qui provoque la présence de tissus de cicatrisation « coriaces » lorsqu’on est guéri. Ce qui peut ainsi provoquer la réouverture d’un diastème ou éventuellement empêcher la fermeture spontanée d’un diastème avec l’éruption des autres dents qui vont surgir. Face à cela, d’autres cliniciens proposent une autre technique pour éviter ce type de dégâts. Cette technique permet de préserver la papille gingivale et réduit les possibilités d’apparition de tissus cicatriciels entre les incisives. De plus, elle diminue la tension que le frein exerce sur la gencive.